Rapport de la Cour des comptes « La Santé des enfants », 2021
Selon une étude de « The Lancet », en 2019, les jeunes Français·es (11-17 ans) sont parmi les moins actifs·ves des pays occidentaux (au 22 ème rang sur 25), ce qui entraîne des effets négatifs, scientifiquement démontrés, sur leur santé. Seul·es 13 % d’entre eux/elles réalisent une heure d’activité physique quotidienne d’intensité modérée, conformément aux recommandations de l’OMS.
Activités physiques et sédentarité en France, état des lieux 2020, ONAPS
Alors que les statistiques nationales montraient qu’avant l’apparition de la COVID-19, seulement 28 % des garçons et 18 % des filles atteignaient les recommandations en activité physique, les résultats de l’enquête de l’ONAPS soulignent un déclin de ce niveau d’activité physique durant le confinement pour 42 % des enfants de 6 à 10 ans et 58,7 % des adolescent·es.
Professeur François Carré, cardiologue et médecin du sport coordonnateur de l’étude « Inverser les courbes »
En 2019, « La dégradation de la capacité physique évaluée par la Vitesse Maximale Aérobie (VMA), filles comme garçons, est même plus conséquente chez les filles que chez les garçons, depuis 35 ans (entre 1987 et 2022) ».
Organisation Mondiale pour la Santé (OMS)
La progression de la sédentarité et de l’inactivité physique constitue une véritable bombe à retardement sanitaire et représente l’une des plus grandes causes de risque de mortalité liées aux maladies non transmissibles.
■ 39 % d’inscrit·es pour les foyers aux plus hauts revenus contre 17 % pour les foyers aux revenus les plus faibles.
■ 71 % de filles pratiquent une activité sportive avec un diplôme inférieur au niveau bac contre 85 % pour celles ayant le niveau bac ou équivalent et 89 % pour celles diplômées du supérieur
L’accès du plus grand nombre à la pratique d’activités physiques et sportives, Muriel Hurtis et Françoise Sauvageot
En 2000, 68 % des jeunes de 15 à 24 ans pratiquaient une activité sportive au moins une fois par semaine (INSEP, 2002). En 2015, ils ne sont plus que 39 % pour la même tranche d’âge, selon l’INSEE.
En 2015, 1 fille sur 2 (50,8 %) d’origine modeste pratiquait du sport au moins une fois par semaine. Dans les familles plus aisées, elles étaient deux sur trois à faire du sport.